DE LA PREDICATION FIDELE AUX ECRITURES

par Joël Laloi, ThM


NDLR.- Cet exposé a été présenté en session pléniaire lors de la dernière Conférence Pastorale du STEP en novembre 2007. Le CD de cette session est aussi disponible au STEP. Ecrivez à eebstep@uebh.org pour plus d'information sur comment obtenir le CD.

Introduction

Il m’est assigné, dans le cadre de cette conférence, un sujet qui m’intéresse d’une manière particulière. Ce sujet est ainsi formulé : caractéristiques d’une prédication fidèle aux Ecritures. Ce sujet nous fait penser à des affirmations bibliques comme : « Prêche la Parole » (2 Ti. 4:2), « Ce que tu as entendu de moi … confie le à des hommes fidèles » (2 Ti. 2:2), « Veille sur ton enseignement » (1 Ti. 4:16) qui sont des recommandations de l’apôtre Paul à un jeune prédicateur.

En effet, de nombreux théologiens dénoncent la superficialité de la prédication que nous entendons de nos jours. Certains prédicateurs se contentent de soulever l’émotion des la foule sans nourrir les auditeurs de la nourriture solide de la parole de Dieu. Le professeur américain, Haddon Robinson, écrit que dans certaines églises la lecture d’un texte biblique au début d’un sermon ressemble à l’hymne national dans un match de football. On l’entend au début du spectacle et il disparaît pendant toute la durée du match. Le théologien Alfred Kuen produit lui aussi cette même dénonciation quant à ses expériences en Europe. Il écrit : En assistant parfois en visiteur incognito au culte de certaines églises évangéliques, je n’ai pu m’empêcher de déplorer l’indigence biblique des messages qui consistaient en une série de réflexions personnelles plus ou moins pertinentes que dans l’exposition systématique de la pensée de l’auteur inspiré dont le texte avait servi de tremplin à la prédication » (Qui sont les évangéliques, p. 92).

En Haïti la situation n’est pas moins alarmante vu les faiblesses de bon nombre de nos prédicateurs qui n’ont pas l’opportunité de fréquenter des écoles de théologie. D’autres qui ont fait des études théologiques ne sont pas disposés à consentir l’effort. D’autres encore n’ont pas le temps nécessaire pour l’étude et la préparation. Il y en a aussi qui, par souci de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre et de la manière dont ils veulent l’entendre ne trouvent pas une exposition systématique de la Parole appropriée à leur auditoire.

I. La thèse principale concernant une prédication fidèle aux Ecritures

Qu’est-ce qu’une prédication fidèle aux Ecritures ? Quand dit-on qu’une prédication est fidèle aux Ecritures ? Ma thèse est qu’une prédication se veut fidèle aux Ecritures quand cette prédication communique un message qu’on découvre à partir de ... (à suivre)

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Débat d'idées sur le vodou entre Me Osner Févry et Dr Jean Fils-Aimé.

Me Osner Févry, pdg de Radio Sentinelle en Haïti, est invité à prendre part à un débat public le 8 septembre 2007 face à Dr Jean Fils-Aimé, professeur et conférencier au Canada, qui a publié en mai dernier un livre qui continue de faire sensation au Québec, oeuvre intitulée : Vodou, je me souviens: Le combat d’une culture pour sa survie.

Dans cet ouvrage de 250 pages, l’auteur revisite les termes auxquels est associé le vodou en Occident : magie noire, sorcellerie, religion primitive, foi de nègre, etc. Après avoir mis en relief les présupposés qui sous-tendent chacun de ces concepts, il présente sa thèse selon laquelle "après 300 ans d’histoire marquée au coin de la combativité entre le christianisme et le vodou, ces deux systèmes symboliques en sont venus à cohabiter pacifiquement dans le même cœur (celui de l’haïtien) et dans le même espace, Haïti." (www.lemondeevangelique.com). Il propose même que le vodou et la foi chrétienne s'enrichissent et se renouvellent mutuellement. Dr Jean Fils-Aimé détient un doctorat (PH.D.) de la faculté de théologie de l’Université de Montréal, et une maîtrise (M.A.) de la faculté des Religious Studies de l’Université McGill en histoire médiévale. Il est spécialiste des questions de foi et de cultures en modernité et postmodernité. Dr Fils-Aimé est originaire du Nord d'Haïti. Il était pasteur de l'Eglise Sanctuaire Evangélique Baptiste de Montreal (boulevard Crémazie).

Selon la note de presse annonçant cet événement, "pour la première fois depuis le lancement du livre Vodou, je me souviens, le public aura droit à un débat d'idées choc, un face à face hors du commun" entre deux professeurs, deux hommes d'église, deux grands communicateurs qui présentent deux visions différentes des rapports entre le christianisme et le vodou. Osner H. Févry est avocat, docteur en droit, criminologue, et professeur d'université. Il a étudié à la Faculté d'Ethnologie et a fait des études théologiques. Jean Fils-Aimé est professeur, docteur en philosophie, historien et pasteur. Ce débat qui promet d'être riche en rebondissements est organisé par le "CERCLE LAÏC ÉVANGÉLIQUE QUÉBEC/CANADA" (CELEQC), un mouvement laïc non exclusif. Le lendemain du débat sera marqué, entre autres, par une grande soirée d'animation musicale, d'allocution du professeur Févry et de " la déclaration évangélique de Montréal (2007) sur les rapports entre le christianisme et le vodou ".

Ces deux activités se tiendront les samedi 8 septembre (débat) et dimanche 9 septembre (soirée musicale) à partir de 18h30, à l'Aréna Étienne Desmarteaux, 3430, rue De Bellechasse (coin 13e Ave), près de St-Michel. Prix des billets : 10$ le samedi, 5$ le dimanche. Pour plus d'informations, contactez les responsables du CELEQC au ou cleqc@hotmail.com. Me Févry demande aux chrétiens de prier pour lui pour le bon déroulement du débat et la clarification du vrai évangile.